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 Sélène, l'amour déchu

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Calithrarion
Admin, 1er Commandant en Chef des Légions elfiques
Calithrarion


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MessageSujet: Sélène, l'amour déchu   Sélène, l'amour déchu Icon_minitimeJeu 8 Fév - 23:06

Sélène, l'amour déchu


Sélène, l'amour déchu Elfero10

1ere partie: Le commencement

Le camp d’entraînement était beaucoup plus dur, physiquement comme mentalement, que ce que j’avait pu entendre. Cela faisait des heures, depuis le début de l’aube, le soleil montrais à peine ses premières lueurs, que je multipliait déjà parades et feintes devant un instructeurs qui criait à voix haute quelques instructions : « Ta garde est trop basse! » ou encore « Anticipe mes gestes! » Il ne fallait pas les décevoir.

Heureusement, je donnait tout ce j’avait, et ont me disais que c’était prodigieux comparés aux autres futurs soldats. On m’annonça un jour que j’avais même été choisi, avec trois autres elfes, pour aller chasser un groupe d’orcs qui s’était installé non loin du camp, question de voir ce que nous pouvions faire, de tester nos habiletés.

Les instructeurs nous larguèrent donc dans la partie de la forêt où se situait les orcs : Le but était simple, retrouver les intrus et les expédiés aux côtés de leur dieu sans aucune forme de procès.

J’étais très fier d’avoir été choisis et je me mis à étudier mes compagnons que je reconnus presque immédiatement. Le premier était un elfe de grande taille, aux cheveux châtains. Il avait deux dagues argentées à l’intérieur de petits fourreaux accrochés à la ceinture, c’était Elvulad. Le second était Unuril, un demi-elfe. D’allure plus musclée que nous, son ascendance était très voyante. L’épée bâtarde qu’il arborait dans son dos laissait présagé qu’il savait s’en servir. La dernière était une elfe. D’une beauté rarissime, j’en tomba amoureux dès l’instant où mes yeux ont eux la chance de la contempler. Ces longs cheveux noirs de jais avaient l’air de se promener sur ses épaules menues. Malgré sa petite taille, on devinait aisément, par son allure droite et fière, que c’était une farouche combattante. J’appris plus tard qu’elle s’appelait Sélène.

Nous marchions finalement à travers la forêt, suivant le moins possible le sentier pour ne pas laisser de traces. Certains animaux filaient à coter de nous, fuyant sûrement un danger. Puis des grognements gutturaux assaillirent nos oreilles : Les orcs n’étaient pas loin! Elvulad, légèrement en avant de nous, se rapprocha et murmura :


- Avec tout le bruit qu’ils font, j’en dénombre une quinzaine au moins…

Je ne sais pas ce qui m’a poussé à parler, mais j’ai répondu d’une même voix :

- Nous devrions les prendre en tenailles, combiné à une attaque surprise, ils n’auront pas beaucoup d’opportunités de fuites…

Ils me regardèrent étonnés, et pour mon plus grand bonheur, se fut Sélène qui prit la parole de sa voix de miel:

- Merveilleuse idée! Séparons-nous, j’irais avec Calithrarion par le sud et Elvulad ira avec Unuril par le nord.

Puis, sans crier gare, elle fila dans la direction donnée et moi je la suivis tandis que les deux autres se précipitèrent vers leur position. Il fallait contourner les orcs et les surprendre par derrière quand nos alliés lancerais le signal d’attaque.

D’un coup d’œil, je remarquai que Sélène souriait, elle avait dégainé une belle épée elfique. Elle souriait à la bataille! Heureux d’avoir si bon partenaire, je dégainais mon duo de lames et attendit le signal. Un long roucoulement de chouette se fit entendre en plein jour. Les orcs, étant trop bête pour s’apercevoir qu’un animal nocturne ne roucoule pas le jour, ne s’aperçurent de rien.

D’un pied sûr et adroit, au pas de course, Sélène sur les talons, je m’engouffrai dans le camp ennemi. Des seize, quatre moururent avant d’avoir touché le sol. Malheureusement, les autres orcs réagirent en quelques secondes, ils étaient armés de leurs haches, un sourire mauvais aux lèvres. Deux foncèrent sur Sélène, j’en happai un au passage de l’épée de mon père. Il ne s’en remit pas. Laissant l’autre à ma comparse, je me jetai, épées pointées, sur deux autres. L’un reçut l’épée au torse et tomba à la renverse, légèrement sonné. L’autre esquiva sans peine et contre-attaqua dans l’instant. J’eu l’idée de poursuivre mon élan par un roulé-boulé, se qui m’évita un coup solide coup de hache. En roulant, je profita de l’occasion pour trancher l’arrière du genou de celui qui venait de me raté : il s’écroula dans un cris étouffé. Je me releva d’un bond et acheva les deux orcs par terre. Puis, je constatai la situation de mes compatriotes, Sélène avait tué l’orc que j’avais laissé passé en plus de deux autres qu’elle achevait simultanément sous mes yeux. Unuril et Elvulad, étant plus loin que nous des orcs, eurent que le temps de laissé deux cadavres derrière eux : Il restait quatre orcs encore debout.

L’un deux, près du feu, pris une bûche enflammée et la jeta vers Elvulad. Il l’évita d’un pas sur le côté et en même temps lança une dague vers ce dernier qui la reçut en plein front. Les trois derniers furent déstabilisés par la rapidité de l’attaque, treize de leurs congénères se retrouvait mort, un sol sec recouvert de plusieurs feuilles mortes comme hôte.

Soudain, ils regardèrent derrière le demi-elfe qui s’avançait, en direction de la forêt, effrayer. Je m’aperçus trop tard qu’un feu de forêt avait pris à cause de la bûche lancée auparavant. Cette partie de la forêt était morte, le bois en était donc très sec! Le feu se propageait à très grande vitesse ne laissant que très peu de temps aux deux elfes pour fuir.


- Elvulad! Unuril! Courrez! Un feu de forêt! Criai-je à tut tête. Courrez!

Ils se retournèrent et virent le feu près de leurs chevilles. Ils détalèrent sans plus tarder. De mon côté, j’empoigna Sélène par le bras et l’entraîna loin des arbres, en courant à toute vitesse. Je réussit à trouver un petit marécage, et sans attendre, je me jetait dedans. Sélène me suivit dans l’eau boueuse. L’air était irrespirable, je toussais à en mourir, je ne voyais rien devant moi à cause de l’épaisse fumé qui l’avait envahit. Je criai les noms de mes compatriotes éloignés avec l’espoir d’en voir un arriver. Ce fut peine perdue. Sélène, quand à elle, finit par perdre connaissance et s’écroulé sur un tronc d’arbre mort, et moi, sur le bord de l’asphyxie, je connu à mon tour les ténèbres de l’inconscience.

***
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